Il n’y a rien de pire que l’ennui au travail.

L'ennui au travail

Il faut bien prendre conscience que l’on passe beaucoup plus de temps au travail qu’à la maison, on est plus souvent avec ses collègues qu’avec son conjoint. Si l’on attend le soir et les week-ends pour profiter de sa vie, quel temps perdu, c’est presque une vie gâchée. D’où l’importance d’avoir un travail épanouissant et ce n’est pas uniquement valable pour lutter contre la crise de la quarantaine mais pour l’ensemble de sa vie et de son bonheur.

Les générations y et z l’ont bien compris, ils ne veulent plus se plier au dictat de l’ancienne économie et veulent réinventer leur monde pour vivre plus en harmonie avec leurs valeurs et leurs aspirations de bien-être.

Peut-être que la crise de la quarantaine aura disparue dans 20 ans… En attendant, les seniors angoissent beaucoup sur leur avenir de plus en plus incertain car ils sont remplaçables et ils s’ennuient.

Il y a deux raisons à cela, d’abord car si l’on n’a pas su réinventer son travail et chercher de nouvelles responsabilités dans l’entreprise, on se sent de moins en moins performant et donc plus vulnérable par rapport à la concurrence.

D’autre part on mise de moins en moins sur les séniors et on n’a pas envie d’investir dans une formation, c’est un cercle vicieux qui se referme bien souvent sur un placard. L’ennui, l’angoisse, l’injustice tous ces sentiments se transforme progressivement en colère et en un ras le bol significatif de la crise de la quarantaine.

Nous avons déjà parlé des solutions mais tout le monde ne peut pas quitter son travail alors que maintenir le cap coûte que coûte demande un véritable investissement personnel quasiment impossible à réaliser quand on s’ennuie au travail.

Vous voyez où je veux en venir ? L’impasse que l’on voit arriver mais qui semble impossible à éviter, à part de prendre sur soi, mais dans ces cas-là on devient facilement irritable et angoissé.

Bon courage.

A lire sur l'Express : Bore-out: Pendant quatre ans, j'ai dû faire semblant de travailler, le témoignage du quotidien professionnel subi par Sylvie, une assistante de direction de 50 ans qui se tournait les pouces à longueur de journée tout en faisant semblant d'être débordée. L'ennui par inactivité entretient souvent un désintérêt pour son métier qui explose avec la quarantaine quand on cherche enfin à trouver du sens à sa vie.