L’angoisse et la crise de la quarantaine

L’angoisse et la crise de la quarantaine

L’angoisse est un phénomène courant qui accentue le mal être de la crise de la quarantaine. Vers quarante ans, professionnellement on a fait ses preuves, mais parfois l’ennui nous guette et on s’aperçoit qu’il nous reste une bonne vingtaine d’années à travailler alors comment rester performant et comment être sûr de conserver son travail de façon sereine sans subir la peur de se retrouver à la porte ou dans un placard ?

Dans le monde du travail, la crise économique de ces dernières années fait peur à beaucoup de salariés, mais le chômage des plus de 50 ans est un véritable problème dans notre pays. La souffrance au travail engendrée par le stress commence beaucoup à faire parler de lui, à cause de pratiques inhumaines pour maintenir une rentabilité élevée, on en demande toujours plus au salarié, on le brime avec un management brutal qu’il est obligé d’accepter sinon c’est la porte.

L’organisation du travail ne tient plus compte de la valeur humaine des individus, la multiplication de process de travail crée des tensions de plus en plus fortes qui s'accompagnent de beaucoup de stress et les capacités des seniors sont souvent mise à l’écart au profit de la rentabilité et la flexibilité.

L’angoisse du temps qui passe

Sur le plan personnel, l’angoisse de la crise de la quarantaine est aussi due à la notion du temps qui passe, principalement dans le domaine de la séduction et de la santé, le phénomène de vieillissement est irréversible et il n’est pas toujours bien accepté chez certaines personnes.

<>Apprivoiser son angoisse nécessite un réel travail sur soi pour s’accepter et accepter son âge pour mieux vivre sa quarantaine car le milieu de vie n’est pas une fin de vie et il reste tellement de temps à vivre, il faut plutôt considérer que les années permettent de nous enrichir d’expériences nouvelles.

Le monde change lui aussi très vite et il ne faut pas être nostalgique mais plutôt ouvert d’esprit et s’intéresser à ces évolutions pour ne pas les subir mais en tirer profit et il ne faut pas subir cette pression car l’angoisse peut mener à la déprime.